LIV: Les mouvements
Les mouvements
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Faycal raconte son voyage du Niger en France.
Introduction - Pourquoi est-ce qu'il y a des immigrés ? Est-ce que c'est la mondialisation qui crée des inégalités ? Est-ce que c'est des gens qui fuient la guerre ? Est-ce que c'est des gens qui fuient la misère ? Ou est-ce que c'est tout simplement le désir d'améliorer leurs conditions de vie ?
Ci-dessous lisez le témoignage d'un immigré en France. Après l'avoir lu, écoutez-le. Répétez ce que vous entendez.
Faycal
Bonjour ! Je m'appelle Faycal. J'ai 28 ans et je suis arrivé en France du Niger il y a deux ans. Au début, j'ai eu beaucoup de mal à m'intégrer, car je ne parlais pas le français comme les Français. Le français est la langue officielle et administrative du Niger, mais quand même apprendre le français était un défi pour moi. J'ai fui la pauvreté, car dans mon village du Niger je ne pouvais plus travailler pour aider ma famille à vivre. Ma famille voulait que je m'installe en France, car elle pensait que les immigrés n'étaient pas maltraités là-bas.
Je suis donc parti avec quelques économies pour pouvoir payer le voyage jusqu'en France. J'ai dû lutter pour ne pas me faire emprisonner, car les passeurs en Libye ont voulu me faire prisonnier, si je ne leur donnais pas de l'argent. Finalement je me suis libéré de ce camps, et j'ai manqué d'argent pour passer en Italie. Cela était une vive polémique en Europe, car les passeurs demandaient beaucoup d'argent et pourtant on risquait notre vie dans des bateaux très dangereux. Après trois mois de voyage très dur, je suis enfin arrivé en France. J'ai pu m'établir à Marseille. Dans cette ville il y a beaucoup de diversité culturelle, mais j'avais quand même le mal du pays et je l'ai encore. Ma famille me manque et c'est pour elle que je suis ici.
Je dois travailler dur pour gagner de l'argent et en envoyer dans ma famille qui est restée au Niger. Cela permet d'augmenter les chances de mes sœurs d'aller à l'école. Même si parfois mon moral baisse un peu quand je vois des manifestations contre les immigrés, je me trouve quand même chanceux d'être ici en France.